Boncoin | Saint Jacques de Compostelle
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Il y raconte son histoire : celle d’un randonneur qui décide
de s’attaquer
au mythique pèlerinage de Compostelle.
Le but étant
de voir de ses yeux le tombeau de l’apôtre Saint-Jacques le majeur.
Mais comme le disent souvent les pèlerins :
« Le plus important, ce n’est pas l’arrivée mais le chemin. »
Jean-Christophe Rufin a choisi un chemin plus sauvage que d’autres,
moins fréquenté.
Le chemin du Nord. Près de 900 kilomètres à marcher.
Sur le succès de son livre, il explique :
« Il y a eu beaucoup de livres autour de Compostelle, tous n’ont
pas marché comme ça.
Je crois que beaucoup de gens adhèrent à mon
livre parce qu’il n’est ni catho, ni anti catho. »
LE SUCCÈS DE COMPOSTELLE EN CHIFFRES
Il suffit de consulter les chiffres de l’association des Amis de Saint
Jacques.
En 2000, à Saint-Jean-Pied-de-Port, elle comptait 10 milles pèlerins
;
en 2012 + de 45 milles
Ce qui attire ? Pas forcément la religion.
En 2013, le comité régional
du tourisme en Aquitaine donnait les résultats
d’un sondage mené auprès
de pèlerins.
Quelles fonctions attribuaient-ils au chemin ?
la simplicité, le dépouillement pour 41 % des répondants
;
la convivialité pour 36 % ;
la liberté pour 24 % ;
la piété, la croyance, la prière pour 20 % ;
l’effort, la fatigue pour 18 %.
De l’avis de tous les « Jacquets », Compostelle se démocratise
depuis plusieurs années.
Jean-Christophe Rufin explique ce succès par une soif d’aventure.
« Compostelle, c’est un chemin qui parle à tout le monde.
C’est l’aventure en bas de chez soi. »
A 77 ans, Jacques Hayaert est un hyper sportif.
Ce Nordiste de Gravelines
est parti ce jeudi faire « le chemin »
pour la dixième fois
de sa vie.
Comme d’habitude, il mettra (si tout se passe bien) un mois et demi
environ.
Il est athée et ne veut pas qu’on insiste là-dessus.
Pour lui, l’important, c’est aussi l’aventure du chemin.
« Compostelle, c’est pas compliqué,
c’est comme aller
au cinéma sans savoir le film qu’on va voir.
On ne sait pas à quoi ça ressemblera, quels seront les acteurs,
mais on sait qu’il va se passer des choses. »
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Marcher 40 kms avec un bouddhiste suédois
Il dit qu’il n y a qu’à Compostelle qu’on peut faire
les rencontres qu’il a faites.
De « belles rencontres ».
Il parle d’un photographe espagnol qui cherchait des « tronches
de pèlerins à capter »,
des 40 km qu’il a parcourus
avec un bouddhiste suédois, des illuminés qu’il voit parfois.
« Il y en a qui s’envolent. Ils ont rencontré Dieu sur le chemin. »
« Multi motivations », c’est l’expression que ce pèlerin
utilise
pour définir les raisons qui mènent à Compostelle.
« Il y a beaucoup de gens du troisième âge qui viennent occuper leur retraite. »
Lui se classe dans la catégorie des « épicuriens dans
la lignée d’un Michel Onfray ».
En toute simplicité.
Et puis aussi dans la catégorie des dingues de sports.
Les gens appartenant à cette catégorie n’ont même
pas besoin de se préparer à la dureté
du chemin, parce
que le reste de l’année, comme lui, ils courent trois fois par
semaine,
enchaînent compétition sur compétition, font du
VTT en montagne.
« Pour moi, il n y a pas de différence entre la course et la
marche. C’est une drogue.
On va chercher l’effort physique, l’endurance.
[…] J’aime marcher extrême. »
« Le poids de ton sac, c’est de la peur »
Alors il marche. 30, 40, 50 km par jour. Tout dépend des surprises
du chemin.
Il aime l’état d’esprit des marcheurs, loin de
la compétition.
COMPOSTELLE, UNE RANDO COMME LES AUTRES ?
Administrateur de la fédération de randonnée, Yves Lesperat
y est aussi expert depuis quarante ans.
Pour lui, l’évolution
des pèlerins de Compostelle va de pair avec un succès grandissant
de la marche en général.
« 68% des Français de plus de 15 ans disent pratiquer la marche
de loisir ou sportive
randonnée, trekking, marche/balade Un chiffre
qui ne cesse de croître depuis dix ans. »
C’est la quête, d « évasion »,
de « découverte », « de retour sur soi », « à la
nature »,
mais aussi « la santé » qui motivent les
randonneurs.
Pour parfois prendre tout naturellement le chemin de Saint Jacques.
Quand on arrive en refuge, on ne dit pas d’où on vient. Ce n’est
pas comme quand on court, dit-il.
Vous n’allez pas vous vanter des nombreux
kilomètres parcourus ou de vos blessures.
Parce que c’est « mal
vu », « indélicat ». Et ce n’est pas l’enjeu
du chemin tout simplement.
C’est quoi l’enjeu, alors ? Jean-Christophe Rufin dit que « Compostelle est bouddhiste ».
« C’est un chemin qui vous fait travailler sur vos attentes, sur
vos désirs. […]
Ce qui est étonnant, c’est qu’on
croit qu’on va “ penser ” avec un grand P.
On croit qu’on
va régler des choses.
Mais en fait, ça ne se passe comme ça.
On est incapables d’avoir des pensées aussi suivies.
Mais il
y a des choses qui se passent en vous. »
L’écrivain raconte les peurs du sac à dos.
« Les pèlerins disent “ le poids de ton sac, c’est
de la peur ”.
Si on prend trois pulls, c’est qu’on a peur
d’avoir froid.
Moi, je ne prenais jamais d’eau. Je n’avais pas peur d’avoir
soif.
Par contre, j’avais pleins de trucs contre le vent... »
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